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Réponse du CSFP à la pétition demandant le retour immédiat de son directrice générale de l’éducation
En tant qu’employeur, la priorité absolue du CSFP est la santé, la sûreté et la sécurité de ses étudiants et employés. Cela inclut, surtout en ces temps très difficiles, leur santé mentale. Il existe de nombreuses preuves que l’état de santé mentale s’est aggravé pendant la pandémie, comme le montre l’augmentation de la violence domestique, l’utilisation d’antidépresseurs et les appels aux lignes d’assistance en matière de santé mentale.
La santé mentale est importante non seulement pour l’individu mais aussi pour l’organisation dans laquelle il travaille. Un employé en bonne santé est plus susceptible d’être motivé, énergique et créatif qu’un employé stressé.
C’est pourquoi nous avons permis à nos employés du siège social de travailler là où ils se sentent le plus à l’aise. En raison des contraintes imposées par la pandémie, toutes leurs activités se font par téléphone, par courriel ou par vidéoconférence. Aucun de nos employés ne tient de réunion en personne, ne voyage ou ne tient de réunion publique – des activités qui nécessiteraient une présence physique dans la province. Grâce aux nouvelles technologies, ils sont en mesure d’effectuer 100 % de leur travail aussi bien depuis leur domicile que depuis leur bureau.
Notre directrice générale de l’éducation, Kim Christianson, n’a pas de famille à Terre-Neuve-et-Labrador. Elle a accepté le poste en sachant qu’elle pourrait voyager régulièrement pour maintenir le contact avec ses deux filles et sa famille élargie et répondre à leurs besoins émotionnels. Il était clair dès le départ que la pandémie affecterait son habilité de voyager pendant une période prolongée. Elle a donc décidé, dès le début du confinement en mars 2020, de résider avec sa famille en Ontario. À cet endroit, elle est en mesure de fournir du soutien à sa famille et d’en recevoir. Et elle est aussi en mesure d’accomplir toutes ses tâches au plus haut niveau.
Le 14 mai, une pétition a été lancée pour demander le retour immédiat de Mme Christianson dans la province. Le CSFP souhaite aborder les questions plus sérieuses soulevées dans la pétition.
La pétition indique que certains grands projets n’ont pas pu être réalisés parce que Mme Christianson n’est pas physiquement présente dans la province. Nous souhaitons assurer à tous qu’aucun projet – petit ou grand – n’a été affecté pour cette raison. En fait, nous souhaitons rappeler aux parents et à la communauté francophone que Mme Christianson a géré ce qui sont probablement les deux plus grands projets de l’histoire récente du CSFP pendant l’année 2020 – tout cela depuis son domicile temporaire en Ontario.
Le premier était le passage à l’apprentissage à distance lorsque les écoles ont fermé en mars 2020. Il s’agissait de modifier le programme d’études, d’acheter des tablettes pour les élèves, de garantir l’accès à Internet aux élèves et de former les enseignants à l’utilisation des plateformes Google, parmi beaucoup d’autres activités.
La seconde a été de gérer le retour en classe lorsque le gouvernement a ordonné le retour des élèves en classe en septembre 2020. Il a fallu commander des équipements de protection individuelle pour les enseignants et les élèves, élaborer de nouvelles procédures de distanciation sociale, augmenter le nombre d’heures de présence des concierges dans les écoles et mettre en place de nouvelles procédures de nettoyage, ainsi que de nouveaux horaires et protocoles de transport par autobus, sans oublier les réunions continues avec le personnel et d’autres activités.
Il s’agissait de circonstances extraordinaires au cours desquelles l’ensemble du personnel du CSFP s’est brillamment comporté – sans être physiquement réuni dans le même bureau. Ils méritent des éloges pour l’excellente façon dont ils ont travaillé ensemble dans des moments extraordinaires – sous la direction de Mme Christianson.
La pétition prétend également que Mme Christianson n’a participé qu’à une seule conférence de presse organisée par le gouvernement alors que son homologue du district scolaire anglophone en a assisté à « plusieurs », et que son absence a porté atteinte à la crédibilité de la communauté francophone. La vérité est qu’il n’y a eu que trois conférences de presse en lien avec l’Éducation. Mme Christianson n’a pas été invitée à la première. La deuxième fois, le sujet ne concernait pas le CSFP et il n’y avait donc aucune raison qu’elle soit présente. La troisième conférence concernait le CSFP et Mme Christianson a par conséquent participé à celle-ci par vidéoconférence. Affirmer que son absence a porté atteinte à la crédibilité de la communauté francophone est à la fois faux et malhonnête. Ce qui nuit réellement à la communauté francophone, ce sont les affirmations fausses et non fondées faites à l’encontre de ses dirigeants.
La pétition compare Mme Christianson, un leader communautaire influent, à deux autres leaders communautaires importants, à savoir le médecin hygiéniste en chef de la province et la présidente de l’Université Memorial, qui exercent toutes deux leurs fonctions professionnelles à l’intérieur de la province. L’implication est que Mme Christianson devrait également se trouver dans la province. Le CSFP considère que cette comparaison est infondée car elle ne tient pas compte de la part de leurs fonctions qu’ils peuvent exercer à distance, de leur besoin d’être physiquement présents avec leur personnel de bureau, du nombre de questions urgentes qu’ils doivent traiter quotidiennement, de leur situation familiale ou d’autres critères.
Il y a un certain nombre d’autres allégations, notamment que Mme Christianson doit être physiquement présente dans la province afin de donner suite à la recommandation du rapport Greene d’abolir les deux conseils scolaires de la province. Les conseillères et conseillers scolaires et Mme Christianson suivent cette situation de très près. Nous publierons sous peu un communiqué distinct à ce sujet, mais sachez que nous avons commencé à agir sur cette question. Pour l’instant, nous attendons la décision du gouvernement. Nous avons la chance d’avoir en Mme Christianson une personne possédant une vaste expérience en matière de droit constitutionnel dans le domaine de l’éducation et la meilleure conseillère que nous puissions avoir pour traiter cette question.
Nous souhaitons assurer les étudiants, les parents, la communauté francophone et la province dans son ensemble que le CSFP a réussi à rester efficace et énergique pendant la pandémie, même si les employés du siège social travaillent à domicile. C’est un grand témoignage de leur engagement et de leur professionnalisme.
Nous sommes le plus petit conseil scolaire de la langue minoritaire au pays, et pourtant nous parvenons à assumer toutes les responsabilités que les gens attendent d’un conseil scolaire. Et cela est dû en grande partie à l’excellent leadership et aux compétences en gestion de notre directrice générale de l’éducation, Mme Kim Christianson.
Michael Clair
1er vice-président
Au nom des conseillers
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The CSFP’s response to the petition requesting the immediate return of its Director of Education/CEO
As an employer, the top priority of the CSFP is the health, safety and security of its students and employees. This includes, especially in these very trying times, their mental health. There is abundant evidence that the state of mental health during the pandemic has worsened, as shown by the increase in domestic violence, the use of antidepressants and calls to mental health support lines.
Mental health is important not just for the individual but also for the organization in which they work. A healthy employee is more likely to be motivated, energetic and creative than one who is under stress.
As such, we have allowed our head office employees to work from where they feel most comfortable. Because of the constraints imposed by the pandemic, all their activities are done by phone, email or videoconference. None of our employees are holding face-to-face meetings, travelling or holding public meetings – activities that would require a physical presence in the province. With modern technologies, they are able to perform 100% of their work just as well from their home as from their office.
Our Director of Education/CEO, Kim Christianson, has no family in Newfoundland and Labrador. She accepted the position knowing that she could regularly travel to maintain contact with, and meet the emotional needs of, her two daughters and extended family. It was clear early on that the pandemic would likely impede her ability to travel for an extended period and so she decided, when the lockdown was first imposed in March 2020, to reside with her family in Ontario. At that location, she is able to provide support to her family as well as receive support from them. And she is able to perform all of her duties at the highest level.
On May 14th, a petition was launched to seek the immediate return to the province of Ms. Christianson. The CSFP wishes to address the more serious issues raised in the petition.
The petition states that some big projects have not been able to proceed because Ms. Christianson is not physically present in the province. We wish to assure everyone that no project – big or small – has been affected for this reason. In fact, we wish to remind parents and the Francophone community that Ms. Christianson managed probably two of the largest projects in the CSFP’s recent history during 2020 – all from her temporary home in Ontario.
The first was the move to distance learning when schools were closed. This included a change to the curriculum, the purchase of tablets for the students, ensuring Internet access to students and training of teachers on how to use the Google platforms, among many other activities.
The second was managing the return to the classroom when government ordered the children back to school. Personal protective equipment had to be ordered for teachers and students, new procedures had to be developed for social distancing, custodian hours in schools had to be increased and new cleaning procedures, as well as new busing schedules and protocols, had to be implemented, along with continuous meetings with staff and other activities.
These were extraordinary circumstances during which the entire staff of the CSFP performed brilliantly – all without being physically together in the same office. They deserve praise for the excellent way they worked together in extraordinary times – under the leadership of Ms. Christianson.
The petition also claims that Ms. Christianson only participated in one press conference whereas her counterpart in the English School District attended “several”, and that her absence harmed the credibility of the Francophone community. The truth is that there were only three press conferences that included the school boards. Ms. Christianson was not invited to the first. The second time, the topic did not concern the CSFP and so there was no reason for her to be present. She did indeed participate in the third press conference, which she attended by videoconference. To state that her absence harmed the credibility of the Francophone community is both false and dishonest. What actually harms the Francophone community are false and unfounded claims made against their leaders.
The petition compares Ms. Christianson, an influential community leader, to two other important community leaders, namely the province’s Chief Medical Officer and the President of Memorial University, who are both exercising their professional duties from within the province. The implication is that Ms. Christianson should also be in the province. The CSFP considers this comparison to be inapplicable as it does not consider the percentage of their duties that they can perform at a distance, their need to be physically present with their office staff, the number of urgent issues that must be dealt with on a daily basis, their family situation or any number of other criteria.
There are a number of other claims, including that Ms. Christianson must be physically present in the province in order to address the recommendation in the Greene Report that the province’s two school boards be abolished. The Trustees and Ms. Christianson are monitoring this situation very closely. We will be issuing a separate press release on this topic shortly, but can certainly say that we are addressing this serious matter. At the moment, we are awaiting the government’s decision. We are fortunate that Ms. Christianson has extensive experience in matters of constitutional rights in education. She is the best possible advisor we could have to address this issue.
We wish to assure the students, parents, the Francophone community and the province as a whole that the CSFP has managed to remain efficient and energized during the pandemic, despite having its head office employees working from home. This is a great testament to their commitment and professionalism.
We are the smallest minority language school board in the country, yet we manage to carry out all the responsibilities that people expect from a school board. And this is in great part due to the excellent leadership and management skills of our Director of Education/CEO, Ms. Kim Christianson.
Michael Clair
1st Vice-President
On behalf of the Trust
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